Thomas-François Dalibard, expérimentateur du paratonnerre (1703 – 1779)

Le paratonnerre

Lorsque Benjamin Franklin invente le paratonnerre en 1752 à Philadelphie, plusieurs scientifiques vont chercher à reproduire ces expériences de l’autre côté du monde, dans notre pays. Parmi eux, le naturaliste français Thomas-François Dalibard.

Peu de choses sont connues au sujet de la vie de Dalibard, si ce n’est qu’il naît en 1703 à Crannes-en-Champagne, et effectue des travaux en physique, biologie, et surtout en botanique. Il traduit également beaucoup de textes sur des sujets divers et variés.

Son ouvrage Florœ Parisiensis prodromus est le premier ouvrage botanique français à utiliser la méthode de Linné — c’est à dire désigner les espèces en nomenclature binomiale, comme pour Homo Sapiens ou Canis Lupus par exemple. Linné lui rend hommage en donnant son nom à une plante trouvée au Canada : la rubus Dalibarda. En 1752, suite aux expériences de Benjamin Franklin, Dalibard traduit l’œuvre du savant américain en français : Expériences et observations faites à Philadelphie par Benjamin Franklin. Il va reproduire les expériences de Benjamin Franklin avec l’aide de Buffon et Delor, notamment en élevant une barre de fer sur le toit d’une cabane près de Marly-la-ville. Il publiera ensuite une nouvelle édition du même traité en y ajoutant un Avertissement et une Histoire abrégée de l’électricité

Expérience de Dalibard

Expérience de Dalibard – Les merveilles de la science, Louis Figuier

Ses expériences répétées avec son collaborateur Delor ont su répandre la découverte de Franklin en France, et donner de l’ampleur au phénomène du paratonnerre. L’invention est aujourd’hui utilisée partout comme protection pour tous les logements, et est intégrée aux normes de sécurité usuelles. On peut trouver Dalibard sur la Fée Électricité appuyé sur sa canne, debout à côté de son collègue Delor, devant l’expérience de Jacques de Romas et son cerf-volant électrique.

Haut de page