Ayant vécu au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, Stevin fait partie des plus anciens scientifiques de la fresque. Grand mathématicien et physicien néerlandais, il a brillé par ses travaux sur les mathématiques, l’hydrostatique, la mécanique, ainsi que d’autres inventions telles que le char à voile.

Il existe à ce jour peu de références bibliographiques relatant la vie de Simon Stevin ; il est écrit sur l’un de ses portraits qu’il serait né à Bruges (Flandre) en 1548. Dans la préface de Dialectique, il raconte comment il s’est trouvé un penchant irrésistible pour les mathématiques qui l’ont conduit sur un parcours de comptable, en parallèle de ses travaux scientifiques.

Dans son ouvrage la Statique comprenant l’hydrostatique paru en 1586, il reprend les travaux d’Archimède sur le principe du levier. Son étude la plus remarquable est celle du plan incliné, avec un système de poids répartis sur un triangle qui lui permet de montrer un équilibre similaire à ceux obtenus avec le levier d’Archimède. Il traite également de l’hydrostatique dans ce même ouvrage, une science qu’il sera l’un des premiers à développer. Il mettra d’ailleurs ces travaux en pratique lorsqu’il améliorera le char à voile pour une utilisation militaire plus efficace. On notera aussi l’importance qu’il accordait à l’écriture décimale des nombres, qui deviendra rapidement l’écriture scientifique de référence.

Triangle Stevin, la Clootcrans

Stevin a su, à son époque, être acteur du réveil de l’esprit d’investigation scientifique. Il disait lui-même, « Merveille n’est point miracle ! » Ses travaux poseront les premiers fondements d’une mécanique moderne, qui s’oppose à celle d’Aristote, travaux notamment repris par Galilée. Sur la Fée Électricité, Stevin se trouve complètement à droite, derrière ses successeurs Galilée et Léonard de Vinci et semble en pleine discussion avec Pascal, un autre grand nom de l’hydrostatique.