Samuel Morse, pilier de la télégraphie électrique (1791 – 1872)

Les télécommunications

Le principe du télégraphe a été imaginé par de nombreux savants avant lui — notamment Ampère — et pourtant le télégraphe est encore et toujours associé à son nom : c’est la preuve de la contribution de Samuel Morse, inventeur et artiste américain, au développement du télégraphe électrique aux États-Unis.

Né le 27 avril 1791 à Charlestown dans le Massachusetts, Samuel Finley Breese Morse étudie d’abord à la Phillips Academy d’Andover avant d’entrer à l’université de Yale. Il entame par la suite une carrière artistique et se consacre notamment à la peinture historique : il fonde en 1826 une société des beaux-arts, la National Academy of Design.

L’idée du télégraphe électrique lui vient en 1832 ; en effet, à côté de ses activités artistiques, Morse s’intéressait beaucoup à l’électromagnétisme. Il construit ses premiers modèles, puis se fait aider par son ami Alfred Vail pour utiliser du matériel plus efficace. Il développe le code Morse, un alphabet pour télégraphe, en 1838. Finalement, s’appuyant sur les travaux du physicien Joseph Henry, il finira par obtenir l’accord pour construire une ligne entre Baltimore et Washington en 1844 et enverra son premier message : « What hath God wrought » — littéralement « Qu’est-ce que Dieu a fait », expression américaine pour exprimer la stupéfaction. 

Premier télégraphe de Morse

Premier télégraphe de Morse – Les merveilles de la science, Louis Figuier

Le télégraphe de Morse n’est pas le dernier et sera amélioré par Lippmann, Baudot et bien d’autres ; mais le télégraphe de Morse est un pilier dans l’histoire de la télécommunication qui prendra son essor plus tard avec la téléphonie et les ondes radios. Le code Morse est également encore utilisé aujourd’hui pour des signaux lumineux en communication militaire ou maritime — on parle de « Morse lumineux ». On peut trouver Morse sur la partie gauche de la Fée Électricité, à côté de ce qui semble être un modèle du télégraphe de Baudot, ainsi que Baudot lui-même.

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