Parmi les scientifiques fondamentaux de l’électricité, on peut citer le brillant physicien britannique Michael Faraday, un homme dont les grandes contributions à la science ne proviennent pas de son savoir théorique, mais de son sens de l’observation et de la logique.

Faraday naît le 22 septembre 1791 à Newington (Angleterre). Fils de forgeron, il grandit dans la précarité, nourri de quelques rudiments scolaires à l’école du dimanche. Il s’intéresse très jeune à l’électricité, fabriquant piles et générateurs par ses propres moyens.

C’est en devenant l’assistant du physicien Humphry Davy qu’il commence ses travaux en chimie : il produit les premiers composés mélangeant carbone et chlore, et isole l’élément benzène. Il travaille ensuite sur l’électromagnétisme après l’expérience d’Œrsted de 1820 : il cherche l’effet inverse, celui de créer un courant électrique par le mouvement d’un champ magnétique. Il découvre ainsi l’induction électromagnétique en 1831, qui utilise le mouvement d’un noyau de fer pour créer un courant dans une bobine. Faraday explique également l’électrolyse découvert en 1800 par Carlisle et Nicholson : l’électricité agit sur des composés chimiques lorsqu’elle est transmise par un liquide conducteur. Faraday montre ainsi qu’en plus des métaux, le milieu qui les entoure est tout aussi important. Il montrera enfin que la charge reste toujours en surface d’un corps électrisé, principe du « blindage » d’une cage de Faraday.

Les expériences de Faraday ont énormément contribué à la compréhension de l’électromagnétisme, ouvrant la voie à des scientifiques comme Maxwell. Le principe d’induction est utilisé aujourd’hui dans d’innombrables domaines, comme celui des moteurs électriques, des capteurs — présents dans les téléphones — ou encore du soudage industriel. Il donne aujourd’hui son nom au farad, une unité de capacité électrique. On peut le trouver sur la Fée juste à gauche de la partie centrale, à côté de son montage à induction.