Quittant le monde du fer, Dufy se consacre à la partie « sons et lumières », comme il la désigne dans une interview. Après avoir évoqué les réalisations techniques et industrielles, il s’agit ici de montrer les nouveaux loisirs amenés par les progrès techniques dans ce domaine. Il commence par un sujet qui lui est cher depuis sa période fauve : le 14 juillet avec ses rues pavoisées de drapeaux français et les bals populaires.
Il mêle ici les deux thèmes, dans une atmosphère rose-orangé, et peint des chapelets d’ampoules qui éclairent les danseurs très rapidement esquissés dans la rue pavoisés de deux drapeaux bleu, blanc, rouge.
(visuel)
L’allusion à la France est assez présente dans la Fée électricité : l’artiste la jalonne de drapeaux bleu blanc rouge sur le fronton d’une usine ou sur la queue d’un avion surgissant dans la nuit à l’extrémité de la grande décoration.
(visuel)
(visuel)