Jules-François Joubert, théoricien des machines dynamo-électriques (1834 – 1910)

Le moteur électrique

Avec l’essor de la dynamo de l’électricien belge Zénobe Gramme, de nombreux scientifiques vont étudier le phénomène, notamment le professeur français Jules-François Joubert.

Joubert naît le 6 juin 1834 à Tours (Indre-et-Loire). Élève du lycée impérial Charlemagne, il intègre ensuite l’École normale supérieure en 1857. Il deviendra professeur, puis inspecteur général honoraire de l’Instruction publique.

Joubert commence par collaborer avec le chimiste Louis Pasteur pour découvrir que la bactérie Bacillus anthracis est la cause de la maladie du charbon, une maladie virulente, parfois mortelle. Cependant, les travaux qui font la renommée de Joubert sont sur l’électricité, notamment par ses recherches sur les courants alternatifs, dont il donne une théorie générale dans un mémoire intitulé Études sur les machines magnéto-électriques — publié dans les Annales de l’École normale (1884). En 1881, lors de l’Exposition internationale de l’Electricité, il est nommé secrétaire du comité d’expériences. Il est plus tard nommé Secrétaire général du deuxième Congrès des électriciens, réuni pour l’Exposition universelle de 1889 à Paris. Parmi ses plus grandes publications, on peut citer Leçons sur l’électricité et sur le magnétisme (Paris, 1882, t. I, in-8) — en collaboration avec Eleuthère Mascart — ; Traité élémentaire d’électricité (Paris, 1888, in-8 ; 2e éd., 1891) ; et Cours élémentaire d’électricité (Paris, 1894, in-8). Ses ouvrages étaient rangés en leur temps parmi les meilleurs sur la matière.

Aujourd’hui, les dynamos sont encore utilisées pour produire des faibles courants dans des petits appareils, comme des lampes de poche ou des radios à manivelle. On peut trouver Joubert sur la Fée Électricité, dans la partie gauche, à côté d’Elihu Thomson.

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