Joseph Henry, découvreur de l’auto-induction (1797 – 1878)

Les télécommunications

Avec l’expérience d’Œrsted, de nombreux scientifiques à travers le monde ont cherché à expérimenter le phénomène électromagnétique. Parmi eux, on a tendance à oublier Joseph Henry et ses travaux sur l’induction.

Joseph Henry est né le 17 décembre 1797 à Albany (New York). Il fait ses études à l’Albany Academy, diplômé en 1826 ; il y enseignera plus tard en qualité de professeur de physique et mathématiques.

En 1829, il trouve comment optimiser l’effet attractif des électroaimants : il mettra au point un modèle capable de soutenir presque 2,063 livres — environ 1 kg —, un record pour l’époque. Henry va également faire des recherches sur le phénomène d’induction : il commence ses travaux en 1831, mais sera devancé par le physicien britannique Michael Faraday dans la découverte du fonctionnement exact de l’induction électromagnétique. Cependant, Henry sera le premier à découvrir, lorsqu’il reprendra ses recherches en 1832, l’effet d’auto-induction : c’est un cas particulier de l’induction où la source du champ magnétique est le courant justement généré par ce champ. Enfin, en 1831, Henry va également mettre au point un modèle de télégraphe fonctionnel, qui transmet à près de 2,5 km de distance.

Aujourd’hui, le phénomène d’auto-induction est parfois observé dans certains composants de circuits électriques lorsqu’ils ne sont pas chargés par une source extérieure, par exemple dans les transformateurs. Le nom de Joseph Henry est à ce jour utilisé comme unité d’inductance pour des bobines : le henry. On peut trouver Henry sur la Fée Électricité sur la partie gauche, appuyé contre le dispositif d’induction de Faraday, un système qu’il semble bien connaître.

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