Jean Le Rond d’Alembert, l’encyclopédiste physicien (1717 – 1783)

Le 16 novembre 1717, un nouveau-né est recueilli sur les marches de l’église Saint-Jean Le Rond. Celui-ci sera baptisé Jean Le Rond d’Alembert, et sera un mathématicien, physicien, et philosophe français qui marquera l’histoire de la science.

Élève brillant en langues anciennes et philosophie, il poursuit des études en droit et en médecine, mais finit par se tourner vers sa vraie vocation: les mathématiques. Après ses premiers travaux en mathématiques et physique des solides, d’Alembert est nommé adjoint dans la section d’astronomie de l’Académie des Sciences en 1742. 

Un an plus tard paraît son ouvrage Traité de la dynamique, pilier de l’histoire de la mécanique, qui présente le principe de conservation de la quantité de mouvement — le principe de d’Alembert. Ce principe fera un pont entre les études physiques de Newton et les futurs travaux de Lagrange. Mais le travail qui assurera sa renommée est sa contribution à L’Encyclopédie de Denis Diderot, ouvrage majeur pour la science du XVIIIe siècle, dont d’Alembert est le co-directeur. L’œuvre paraît entre 1751 et 1772, et recense des années de travaux, avec la participation de nombreux contributeurs renommés tel que le physicien français Le Monnier. Son succès en Europe sera immense, et contribuera à la propagation de l’esprit des lumières.

Si le travail de d’Alembert ne semble pas directement lié à l’histoire de l’électricité, il ne fait aucun doute que ses travaux en mécanique et son Encyclopédie sont d’une telle importance pour toutes les sciences qu’il ne peut que mériter sa place sur la Fée Électricité. Sur la fresque, d’Alembert se tient droit, au premier plan avec une canne dans la main, aux côtés de son confrère J.-C. de Borda.

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