Jean-Baptiste Biot, théoricien de l’optique et du géomagnétisme (1774 – 1862)

L’électromagnétisme

Dans les années 1820, de nombreux scientifiques s’intéressent au phénomène électromagnétique mis en évidence par Œrsted. Parmi ces scientifiques, le Français Jean-Baptiste Biot contribuera à l’avancée de cette science, avec notamment ses expériences sur les mesures de champs magnétiques.

Né le 21 avril 1774 à Paris, il fait ses études à l’école des Ponts et Chaussées, avant d’entrer à l’École polytechnique. Il enseigne plus tard dans des établissements tels que le Collège de France, l’école Centrale de Beauvais ou la Sorbonne.

En astronomie, Biot montre l’origine extra-terrestre des météorites en 1803 dans un mémoire sur un de ses voyages. Ensuite, en 1820, il étudie et mesure avec son élève Félix Savart les lois de variation de champ magnétique en fonction des courants qui les causent, pour finalement établir la Loi de Biot et Savart : à partir de l’intensité de courant traversant un fil conducteur, on peut déterminer la valeur du champ magnétique généré. Il effectue également des travaux en optique, son domaine de prédilection, où il étudie la polarisation chromatique, la coloration d’une lumière polarisée — i.e. qui vibre dans une seule direction. Enfin, il donne son nom à une loi proportionnelle entre angle de rotation et longueur paramétrique de la cuve du polarimètre : c’est la loi de Biot

La loi de Biot et Savart permet de retrouver le théorème d’Ampère sur un circuit fermé, et donc de déterminer une des quatre équations de Maxwell — l’équation de MaxwellAmpère. Ce résultat fait de Biot un contributeur de la théorie électromagnétique, à l’origine des technologies du monde numérique d’aujourd’hui. Sur la Fée Électricité, Biot se trouve juste à droite de la partie centrale où se trouvent les dieux de la Grèce antique. Il est derrière Ampère, et juste à côté de son collègue, Félix Savart.

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