Iris, alias la Fée

On sait que Dufy n’a jamais donné à sa grande décoration le nom de « fée » électricité. Ce personnage, revêtu d’une toge blanche irisée des couleurs de l’arc-en-ciel, volant dans le ciel et apportant au monde symbolisé par l’ensemble des capitales des deux hémisphères, n’est autre qu’Iris, messagère des Dieux. Par un double mouvement, elle apporte le son et la lumière.

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Déesse de l’arc en ciel, elle donne vie au monde : toutes les capitales s’illuminent en pleine nuit, de Tokyo à Washington, de Leningrad à Cape Cod, de Constantinople à Jérusalem, Athènes à Rio de  Janeiro à Montevideo, de Stockholm à Alger, de Bagdad à New York au centre desquelles on aperçoit Paris, reconnaissable par la tour Eiffel et les Champs Elysées, au moment de son passage qui suit la course du temps.  Dufy a silhouetté environ une cinquantaine de capitales.

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Le faisceau lumineux – peut-être le phare d’Ouessant installé devant le pavillon de l’électricité qui éclaire chaque nuit la Ville, apporte la lumière à une partie des villes nimbées de jaune tandis que l’autre partie est plongée encore dans  une obscurité partielle recouverte d’un aplat violine comme le visage d’Iris.

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