Henri Poincaré, génie de la physique mathématique (1854 – 1912)

Faire de la physique mathématique, c’est utiliser les mathématiques comme un modèle à appliquer aux lois de la physique. Ainsi, lorsque Henri Poincaré, un des grands mathématiciens de son époque, a appliqué sa vision au monde de la physique, les découvertes ne furent pas des moindres.

Jules Henri Poincaré naît le 29 avril 1854 et grandit à Nancy. Il étudie à l’école Polytechnique, avant d’intégrer l’École des mines de Caen. Il s’intéresse déjà à des notions mathématiques divergentes des modèles habituels, comme la géométrie non-euclidienne.

Poincaré commence par des travaux en mathématiques pures : il fait briller son intelligence mathématique avec l’introduction des fonctions fuschiennes — utilisées pour résoudre certaines équations à nombres complexes. La première application physique de sa théorie paraît en 1892, sur la mécanique céleste : Poincaré s’attaque au problème de stabilité du système solaire qu’il étudie sous un nouveau jour. Il part du principe qu’il ne faut pas rester enfermé dans les modèles classiques pour étudier des problèmes physiques. En 1905, il modélise l’électrodynamique à sa manière, avec sa note à l’Académie des sciences Sur la dynamique de l’électron ; il cherche le lien entre les forces électromagnétiques et la matière en étudiant le mouvement des électrons. Son raisonnement est très proche de celui que fera Albert Einstein pour sa théorie de la relativité restreinte.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes considèrent que la théorie d’Einstein n’a fait que reprendre les travaux de Poincaré ; c’est la preuve du génie de ce mathématicien dont la théorie a renouvelé la physique moderne. La physique quantique qu’il a contribué à développer voit déjà ses concepts inédits utilisés en biologie ou en informatique. On peut trouver Poincaré sur la Fée Électricité à côté de Lorentz, dont il a beaucoup étudié les travaux ; ils discutent certainement de notions que peu de gens dans ce monde peuvent comprendre.

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