Gottfried Wilhelm Leibniz, mathématicien et philosophe monadiste (1646 – 1716)

Au cours du XVIIème siècle, le philosophe et mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz travaille sur tous les domaines de philosophie, physique et mathématiques qu’il considère comme propre aux génies. Ses travaux, dont seule une partie fut publiée, sont aujourd’hui le socle de notions scientifiques fondamentales, notamment en mathématiques avec le calcul différentiel et intégral.

Né le 1er juillet 1646 à Leipzig (Allemagne), il est formé à la scolastique d’Aristote mais aussi aux idées nouvelles de la Renaissance et de Roger Bacon. Après son doctorat en droit, il étudiera les mathématiques et la physique sous la tutelle de divers professeurs, notamment le célèbre Christian Huygens.

Leibniz écrivait énormément : il a légué plus de cent mille pages de textes à la postérité, malgré peu de textes publiés. Dans les années 1670, avec ses travaux mathématiques, il pose les bases du calcul infinitésimal en parallèle de son contemporain Isaac Newton. Il formalise des notions de physique comme la quantité de mouvement et la force vive, et conçoit diverses machines, comme des voitures ou du drainage hydraulique, ou encore une machine à calculer capable des quatre opérations élémentaires. Grand philosophe, il développe sa théorie de l’optimisme, ainsi que les principes de raison suffisante et surtout de monadologie — qui spécule sur l’existence d’une unité élémentaire à toute chose de l’univers.

Le calcul infinitésimal, utilisé pour le calcul intégral et différentiel, sert aujourd’hui dans tous les domaines scientifiques : hydraulique, mécanique de structures, radioactivité, électromagnétisme… Ces outils laissés par Leibniz sont aujourd’hui des notions mathématiques fondamentales. On peut retrouver Leibniz sur la partie droite de la Fée Électricité, avec Musschenbroek et E. G. von Kleist, avec qui il semble converser.

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