George Stephenson, le « père des chemins de fer » (1781 – 1848)

Les transports

Le XIXe siècle marque l’arrivée d’un moyen de transport révolutionnaire : la première locomotive à vapeur, inventée par Richard Trevithick. Mais l’homme dont nous allons parler ici, George Stephenson, est celui qui va élever l’invention de la locomotive à un niveau industriel.

Stephenson naît le 9 juin 1781 à Wylam (Angleterre). Son père, mécanicien, est en charge d’une pompe de Newcomen dans une mine de charbon de Newcastle. Stephenson travaille donc très jeune, sans aller à l’école. Adulte, il devient lui-même responsable de la pompe, à la place de son père.

En 1813, alors qu’il examine une chaudière de Blenkinsop dans une houillère voisine, Stephenson se dit qu’il peut améliorer le principe ; il se lance dans la construction de sa première locomotive, le Blücher, qui s’achève en 1814. Le résultat : l’engin tire huit wagons chargés de 30 tonnes de charbon à une vitesse de 6 km/h, une performance insuffisante pour l’ingénieur. Il va continuer à construire des locomotives, de plus en plus performantes ; si bien qu’en 1825, une de ses œuvres porte 450 personnes de Darlington à Stockton, à une vitesse de 25 km/h : la Locomotion n°1 tire donc derrière elle le premier train de passagers de l’Histoire. Sa locomotive The Rocket — « La Fusée » — est une autre révolution : pour une compétition de locomotives en 1829, il construit cet engin qui sera capable d’aller jusqu’à 58 km/h ! On notera que tous les engins de cette compétition avaient été construits dans le même atelier — celui de Stephenson.

Locomotive la Fusée

Locomotive la Fusée – Les merveilles de la science, Louis Figuier

Locomotive à chaîne sans fin de Stephenson

Locomotive à chaîne sans fin de Stephenson – Les merveilles de la science, Louis Figuier

Locomotive à roues couplées de Stephenson

Locomotive à roues couplées de Stephenson – Les merveilles de la science, Louis Figuier

Bien qu’il ne fût pas l’inventeur de la locomotive à vapeur, Dufy l’a sûrement choisi pour sa fresque de par l’avancée colossale qu’il a apportée à cette industrie. Les inventions de Stephenson sont les ancêtres des TGV d’aujourd’hui et de l’industrie ferroviaire en général ; cet héritage lui a valu le nom de « père des chemins de fers ». On peut trouver Stephenson sur la Fée Électricité juste à droite de l’édifice central, entre Goethe et Clapeyron.

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