Galilée, créateur de la première mécanique exacte (1564 – 1642)

Parmi les personnages les plus anciens figurant sur la Fée Électricité, Galilée, grand savant italien, y justifie sa place par son statut de pionnier de la physique mécanique et de la méthode scientifique. 

Galileo Galilei, dit « Galilée » en français, est né le 15 février 1564 à Pise (Italie), dans le grand-duché de Toscane. Il montre dès sa jeunesse une grande curiosité pour les sciences de la nature : après avoir observé un lustre à la cathédrale de Pise, il détermine à 19 ans la période du pendule, sa première découverte en mécanique. Poussé par sa famille à faire des études de médecine, il se dirigera finalement vers les mathématiques, une discipline moins reconnue académiquement à son époque.

Galilée consacre sa vie à remettre en question la mécanique d’Aristote dont la pensée est enseignée comme une doctrine intouchable depuis presque 20 siècles. Le jeune homme étudie l’équilibre des centres de gravité, et pose également les bases de la cinématique en mécanique. Sa méthode est la méthode scientifique, encore très peu utilisée à son époque : faire des calculs pour deviner un principe, vérifier ce principe par une expérience. Il améliore ensuite considérablement la lunette astronomique, et découvrira les satellites de Jupiter et les anneaux de Saturne. Il partage autour de lui sa vision nouvelle selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil, ce qui lui causera censures, procès, et condamnations par les autorités ecclésiastiques. On lui attribuerait la phrase « et pourtant, elle tourne », prononcée discrètement après avoir dû renoncer à sa théorie face à l’autorité.

illustration de l'héliocentrisme

Andreas Cellarius, Harmonia Macrocosmica, atlas céleste – illustration de l’héliocentrisme

On devine sans peine les raisons qui ont poussé Dufy à placer cet homme sur sa fresque, entre Léonard de Vinci et Roger Bacon : le travail de Galilée est fondamental pour toutes les sciences, même celles qu’il ne connaissait pas ; sa méthode scientifique et son courage face à l’idéologie conservatrice ont su garantir la transmission de son travail à la postérité, jusqu’à aujourd’hui encore.

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