François Arago, astronome et pilier de l’électromagnétisme (1786 – 1853)

L’électromagnétisme, L’histoire de l’électricité

Scientifique français éloquent et homme politique humaniste du début du XIXème siècle, François Arago était investi dans de nombreuses causes, scientifiques comme politiques. Il est l’un des premiers contributeurs de l’électromagnétisme.

Dominique François Jean Arago naît le 26 février 1786 à Estagel, dans les Pyrénées-Orientales. Il fait ensuite ses études à l’École polytechnique, et y devient professeur. Il intégrera plus tard l’Académie des sciences et, d’une activité remarquable, y sera élu secrétaire perpétuel ; il devient également Directeur de l’Observatoire de Paris en 1843.

En 1810, Arago prouve que la vitesse de la lumière est constante, résultat fondamental sur lequel se reposera la théorie de la relativité d’Einstein. Il s’intéresse ensuite à l’électricité : en 1820, il reproduit l’expérience d’Œrsted devant l’Académie des Sciences : la déviation d’une boussole lorsqu’elle est rapprochée d’un fil électrique, première observation du phénomène électromagnétique. Il travaillera ensuite sur l’aimantation du fer et fera également des recherches sur la vitesse du son, le diamètre des planètes observables ou encore la pression de la vapeur d’eau. En tant qu’homme politique, Arago est élu député de sa région puis ministre de la marine et de la guerre ; il soutient la cause scientifique et l’abolissement de l’esclavage. Il présidera même brièvement le gouvernement républicain, en tant que premier ministre.

Électro-aimant

Électro-aimant – Les merveilles de la science, Louis Figuier

En plus de sa contribution à l’électromagnétisme, Arago est avec Ampère à l’origine de l’électroaimant — utilisé dans des domaines comme l’automobile, le son et les technologies du multimédia. Un hommage lui a été rendu sous forme d’œuvre d’art publique : des médaillons portant son nom, disséminés dans le sol parisien, alignés le long du méridien de Paris. Sur la Fée Électricité, Arago est sur la partie de droite, entre Carnot et Clausius. Il a une main levée et l’autre sur sa poitrine, comme s’il était en plein milieu d’un de ses discours.

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