Le « théorème de Pascal » peut faire référence à un théorème sur les hexagones ou à un principe fondamental de l’hydrostatique. Tous deux proviennent du même scientifique français : Blaise Pascal.

Originaire de la région d’Auvergne, Pascal naît le 19 juin 1623 à Clermont-Ferrand — qu’on appelait alors Clairmont. Il montre dès l’enfance un don évident pour les mathématiques. Son père, Étienne Pascal, décide de l’éduquer lui-même.

Dans sa jeunesse, Pascal fait déjà avancer les mathématiques : à seize ans, il écrit le Traité sur les sections coniques, qui inaugure la géométrie projective, utilisée encore aujourd’hui — notamment en infographie tridimensionnelle. Il met ensuite au point à 19 ans la toute première machine à calculer, la pascaline. Il est également l’un des premiers mathématiciens à se pencher sur les problèmes de probabilités. Mais ses plus grands travaux concernent l’hydrostatique : il montre l’existence de la pression atmosphérique et fait des études sur les liquides. Il met en évidence son principe hydrostatique avec son « crève tonneau », avec lequel il détruit un tonneau grâce à la pression causée par une colonne d’eau de dix mètres. Homme de foi, Pascal a également écrit des ouvrages défendant une vision personnelle de sa religion et ses croyances ; son ouvrage posthume, les Pensées, est une œuvre de philosophie encore largement étudiée de nos jours. Selon lui, il faut faire le « pari » de croire ; une vision très mathématique de la foi.

L’expérience du crève-tonneau de Pascal – Les forces de la nature, Amédée Guillemin

Le nom de Pascal est aujourd’hui utilisé comme unité internationale de pression. On pourrait remarquer que la pascaline est en quelque sorte l’ancêtre des premiers ordinateurs de calcul ; mais Dufy l’a certainement placé sur sa fresque pour souligner le lien entre électricité et hydraulique, établi avec l’arrivée des centrales hydroélectriques. Pascal se trouve sur la partie droite de la fresque, en pleine discussion avec Stevin, juste derrière Galilée ; son nom est inscrit sur l’ouvrage qu’il tient dans ses mains.