Benjamin Franklin, l’homme derrière le paratonnerre (1706 – 1790)

L’histoire de l’électricité, Le paratonnerre

Dans l’histoire de l’électricité, un nom connu de tous revient régulièrement : celui de Benjamin Franklin, pour sa célèbre invention du paratonnerre, qui a su maîtriser les dangers de la foudre.

Issu d’une famille infortunée, Franklin naît à Boston dans le Massachusetts, le 17 janvier 1706. Capable de lire très tôt, il est envoyé à la Boston Grammar School pour devenir un grand littéraire. Il travaillera finalement avec un de ses frères en tant qu’imprimeur-journaliste.

Mais sa carrière d’imprimeur n’étouffe pas son bon sens et son immense curiosité scientifique : Franklin se lance dans des travaux sur l’électricité. En 1750, il énonce une hypothèse dans Lettre sur l’analogie du tonnerre et de l’électricité : et si la foudre, le feu du ciel, était de la même nature que l’électricité observée dans les métaux ? Des scientifiques européens vont réagir et expérimenter chez eux cette « électricité atmosphérique ». En juin 1752, Franklin fera lui-même l’expérience : il élève un cerf-volant paré de pointes métalliques dans le ciel, et obtient des étincelles sur le fil de l’objet. Il confirme ainsi sa théorie du pouvoir des pointes, principe du paratonnerre, face à ses contradicteurs de la Royal Society. Parallèlement à ses travaux scientifiques, Franklin est une figure politique américaine majeure du XVIIIe siècle : il travaille sur la Déclaration d’Indépendance et la Constitution des États-Unis, dont il est l’un des pères fondateurs, en plus de son mandat de président de Pennsylvanie. Son visage figure aujourd’hui sur les billets de 100 dollars américains.

Expérience de Franklin

Expérience de Franklin – Les merveilles de la science, Louis Figuier

En plus d’avoir assuré la sécurité aux foyers d’aujourd’hui avec le paratonnerre, c’est à lui qu’on doit les appellations « positives » et « négatives » des charges électriques. On dit de Franklin qu’il a « enlevé la foudre au ciel et le sceptre aux tyrans » ! Sur la fresque, Franklin se trouve à côté du pupitre de la Royal Society, scène reprise par Dufy où la Lettre de Franklin est lue devant l’assemblée controversée.

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